
La Messagerie De Santé sur Mac
20 octobre 2017
La facturation certifiée en 2018
1 décembre 2017Où en est-on de l’offre Cloud coté PME ? La presse spécialisée alimente beaucoup le sujet, souvent via un joyeux charabia… Coté B2B, on dénombre à ce jour des centaines d’acteurs mais dont seulement une vingtaine – américains pour l’essentiel bien entendu – marquent la cadence. Commençons par le leader : Microsoft, qui avec Azure, et à force d’investissements, domine maintenant largement le marché et en constitue maintenant sa troisième ressource de revenus. Avec 14% de croissance en un an, sa capacité globale est déjà supérieure aux deux autres challengers, Amazon Web Services (AWS) et Google Compute Engine. Mais ce marché reste extrêmement mouvementé ; Amazon s’est par exemple récemment retrouvé contraint de revendre ses ressources en Chine à un acteur local, ce qui impacte fortement sa capacité mondiale. Le classement reste également difficile à effectuer en raison de l’activité des acteurs dans chaque couche. L’éditeur SalesForces a ainsi perdu plusieurs place dans le SaaS mais est devenu un acteur majeur dans le PaaS. D’autres enfin ont repositionné leurs offres sur un secteur spécifique : Numergy s’est ainsi spécialisé sur l’hébergement de machines virtuelles, Aruba insiste sur la cybersécurité, Cheops monte des offres spécifiques (santé, SAP, Oracle…).
Et là aussi, Microsoft se distingue par sa capacité à rester présent aux 3 niveaux du Cloud (Iaas, PaaS et SaaS), notamment avec Office 365. IBM, également présent aux 3 niveaux met en avant son offre de services davantage que ses capacités de stockage, avec par exemple un cloud dédié à son MDM MaaS360. Et Oracle, Google, ServiceNow, Workday ou VMware constituent autant d’autres acteurs majeurs, ciblant principalement les grands comptes.
Cependant, selon une étude commandée par Pure Storage, 66% des entreprises françaises ont réduit leur usage du Cloud public ces derniers mois. Alors que, selon IDC, le marché des services Cloud managés devrait s’accroitre fortement à court terme.
Tout cela reste bien abstrait. Concentrons-nous sur le stockage, sans doute l’offre la plus représentée et la plus utilisée. Bien entendu, dans ce domaine, il est tentant de privilégier nos hébergeurs nationaux, OVH, Cloudwatt (basé sur basée sur l’Openstack d’Orange Business Services), Claranet, Ikoula ou OODrive en tête : OVH a notamment montré une croissance exponentielle dans le cloud public, et OODrive marque le trait sur la confiance numérique.
Ce classement est-il donc valable dans les TPE/PME ? Celles-ci, à certaines exceptions, ont un usage plus limité du PaaS/SaaS et concentrent leurs efforts sur l’IaaS. On a ainsi vu ces dernières années les serveurs locaux disparaitre ou être relevé au second rang au profit de solution de stockage externalisées, disposant de réelles fonctions d’administration (gestion d’utilisateurs, interfaces avec des serveurs d’annuaires, gestion des droits d’accès…). Et c’est dans ce domaine que certains acteurs – OODrive, OVH ou DropBox – ont concentré leurs efforts.
Mais l’intégration aux systèmes d’exploitation est aussi un critère important. OODrive dispose notamment d’une intégration poussée avec l’explorateur Windows. Et bien entendu, un utilisateur Apple – MacOS ou iOS – trouvera dans iCloud un usage adapté , mais exclusivement orienté B2C.
Dans le cas particulier de l’écosystème Apple pour l’entreprise, c’est DropBox Business qui semble tirer son épingle du jeu, avec une interface parfaitement intégrée au Finder du Mac, un moteur de synchronisation hors normes et une adaptabilité quasi universelle. Rappelons que la diversité des modes d’accès aux fichiers (Microsoft, Adobe, etc.) et des protocoles (AFP, FTP, SMB et leurs différentes versions) ont généré ces dernières années de vastes problèmes d’échanges (blocage de documents en lecture, corruption des fichiers, etc.). Et Dropbox semble bien bénéficier du nombre maximum de connecteurs, ce qui résout la majeure partie des problèmes. N’hésitez pas à nous contacter à ce sujet.
![]() |
M. Saliou |